mardi 28 juillet 2009

Björn Borg aime la catch mexicain en privé

Splendide ! Splendide, cette création pour la marque de sous-vêtements de l’ex-champion de tennis suédois, Björn Borg, - créé et mise en image par les créatifs du site de vente en ligne Vente Privé.

Après avoir déjà créé le buzz avec un lancement media décapant, très décalé et hautement humoristique (voir cette vidéo), la marque de l’ancienne star du tennis des années 80’s n’en finit pas de nous faire sourire pour mieux se démarquer de ses concurrents.

En effet, on peut voir ici dans une composition savamment agencée et orchestrée trois hommes et une jeune femme déguisés en catcheurs mexicains Rey Misterio et Huracan Ramirez, et quasiment nus (mais pas totalement ;) ainsi qu’un chien (à poil, donc !) qui présentent la gamme de sous-vêtements de l’ex-star du tennis mondial.



Couleurs, humour pétillant et ironie sont au rendez-vous : à voir absolument !

JiM Misterio

mercredi 22 juillet 2009

Les masques de catcheurs mexicains : petite histoire d’une grande légende (deuxième partie)



Que savons nous vraiment de l’origine du masque dans l’univers de la lucha libre ?

(suite)


Apparu pour la toute première fois en 1933 (le 7 novembre relatent certains témoignages) en Amérique du Nord - et non pas au Mexique comme on aurait pu le croire - un catcheur du nom de Jim Atts arborait un masque étrange, vraiment d’un genre nouveau (et que d’ailleurs je n’ai hélas pas pu retrouver en images dans ma quête du Saint Graal sur le web !).


Un mois plus tard, le masque de Marvel (littéralement : Merveille Masquée) fait son apparition dans le Madison Square Garden de New York ; c’est une sorte de cagoule noire avec une crâne peint à l’avant.


Partout commence alors à se propager ce nouvel accessoire vestimentaire dans la communauté des catcheurs du monde entier, et ce phénomène s’amplifie peu à peu.


Mais on accordait pas encore une telle importance au masque. Il faudra en réalité attendre jusqu’aux années 50 quand sont apparues certaines légendes et des grandes figures (oserai-je !?) du catch mexicain telles que Santo, Blue Demon, Black Shadow (et bien d’autres encore..) qui ont contribué à populariser la figure et l’icône du masque jusqu’ici montré de manière assez austère et secondaire.


L’essor et l’engouement a été tel qu’arriva un moment où les masques ont commencé à faire l’objet de véritables défis et paris entre adversaires. Comme par exemple : perdre son masque implique pour celui qui en est la victime de voir s’effondrer sa carrière.


Ou bien au contraire, pour celui qui gagne cela s’avère très bénéfique ; il y a ainsi quelques catcheurs qui ayant perdu leur masque sont retombés dans l’anonymat le plus total.


A suivre.


JM


vendredi 17 juillet 2009

Les masques de catcheurs mexicains : petite histoire d’une grande légende (première partie)


Que savons nous vraiment de l’origine du masque dans l’univers de la lucha libre ?





La magie qui entoure la Lucha Libre (catch mexicain) vient principalement de la fascination qu’exerce sur nous les Masques des luchadores (catcheurs)-, c’est du moins un point d’entrée passionnant et riche en histoires et en anecdotes multiples (et souvent il en sera ici question..). Parfois métamorphosés en monstres étranges venus d’une autre planète, en super-héros de comics américains, savant mélange de motifs kitsch, aztèques ou d’influence américaine ou hispanique, d’art populaire hérité des ancêtres indiens, de signes typographiques issus d’une cabale mystérieuse etc . 

Or, aux origines, le masque n’était pas réellement pris en considération car on n’accordait pas une telle importance à l’apparence - la lutte n’apparaissait que comme un combat d’homme à homme entre deux individus. Il suffisait alors aux deux catcheurs de monter sur le ring avec simplement leur short et une paire de bottes en cuir pour démontrer leur maîtrise des techniques de lutte et leur connaissance des clés, qu’ils utilisaient avec science et adresse à l’encontre de leurs valeureux  adversaires. 

Mais le temps passant, il y a eu quelque catcheurs qui ont commencé à arborer des masques, et ceci a débuté dans la première moitié des années 30. 


A suivre..


jeudi 9 juillet 2009

Super-vilains contre super-héros..

Concernant la lucha libre (catch mexicain), il y a une autre notion importante : il s’agit d’une tradition qui consiste à diviser les luchadores (catcheurs) en deux clans diamétralement opposés : d’un côté les rudos et de l’autre les técnicos.

Qu’entend-t-on par là ?


La mise en valeur par le contraste


C’est bien connu, pour faire de bons plats (et surtout des bon plats mexicains !), il faut de bons ingrédients, et surtout de bonnes épices (piments). Tout est ici affaire de contraste. 

Pareil pour les films d’actions. Que deviendrait James Bond, sans tous ces méchants après lesquels il semble courir en permanence. En vérité, c’est ce qui fait le sel et le ressort de l’intrigue et de l’action. James Bond sans Docteur No ce n’est plus vraiment James Bond ! 

Dans le catch mexicain donc, il y a : 

  • d’un côté les técnicos - qui sont les bons et qui respectent les règles ;
  • de l’autre - les rudos qui sont tout l’inverse : coups bas, magouille, - ce sont des sales types mal élevés, violents, arrogants, prêts à tout pour gagner le combat - ce seront donc d’authentiques et parfaits super-méchants.


Velodromo, Mexico D.F. août 2008

Quand les técnicos essaient de gagner leur combat en s’appuyant sur leur savoir-faire, leur pratique et leur maîtrise technique, les rudos eux - font exactement la même chose mais en y ajoutant une bonne dose de tricheries, mensonges et coups bas.


Il y a des catcheurs qui sont técnicos et qui sont vraiment très populaires au Mexique, Parmi ceux-ci on peut citer Huracan Ramirez, Mistico ou encore Octagon qui incarnent tous parfaitement le rôle du técnico : tous pratiquent un catch avec des gestes techniques subtiles et recueillent en général les faveurs et la sympathie du public. Quoi que, pas toujours..!

Quant aux Rudos :  on peut citer ici par exemple Atlantis, Mesias, Konnan ou Averno...qui eux aussi ont leur public et leurs fans.


Mais fait étonnant et remarquable, le plus fameux des catcheurs mexicains était - mais oui - un rudo ! 

Je veux parler d’El Santo (qui est considéré au Mexique comme un véritable héro et dont nous reparlerons bientôt ici dans ces colonnes..)


Et vous, quels sont vos héros ou vos méchants préférés ?



jeudi 2 juillet 2009

Lucha Libre (c'est pas joli joli !) : Les règles


Après ces courts extraits vidéos, je crois qu’il est temps pour nous de vous donner quelques éclaircissements sur les règles de la lucha libre. Comme pour le rugby : vous pouvez très bien regarder un match sans ne jamais rien connaître au règles, mais cela sera toujours un peu plus intéressant si vous les maîtriser un minimum. Non ? 

Vous allez voir c’est assez simple, je me suis limité à l’essentiel, et pour l’instant ça ira..

1/ Un combat de lucha libre peut opposer deux luchadores ou bien des équipes de 2, 3, 4 ou 5 (en général, c’est encore plus rigolo s’ils sont nombreux !). 

2/ Le principe de base est le suivant : il suffit d'immobiliser son adversaire pendant 3 secondes ou alors de le " mater " à tel point qu'il ne se rende.

3/ En principe, sur le ring tout est permis - sauf de donner des coups dans les valseuses - non mais !

4 / Un match se déroule en trois tombées (ou caidas en mexicain). Comme on l’a déjà dit, on peut gagner en réalisant une tombée soit en rivant les épaules de l'adversaire pendant environ 3 secondes au sol, soit par soumission. 

À la différence du catch américain le lutteur se soumettant ne tape pas au sol mais agite la main ou se rend verbalement. Les disqualifications sont quasi inexistantes en lucha libre. Aussi, le décompte à l'extérieur est de 20 secondes au lieu des 10 habituelles. 

Un point important à observer est la présence de 2 arbitres sur le ring. Certains arbitres sont connus pour avantager l'un ou l'autre camp, par exemple en feignant de ne pas voir des prises interdites ou en faisant un compte de 3 plus rapidement pour l'une des équipes. Les arbitres sont souvent eux-mêmes d'anciens lutteurs (comme Rafa El Maya, Tigre Hispano, Babe Richard pour la CMLL).

Lors d'un match de lucha libre par équipe, quitter le ring autorise un changement de partenaire. Cette règle est très importante dans le sens où elle permet des séquences très rapides et spectaculaires.

Aujourd'hui, la lutte est divisée en deux organisations : le CMLL (Consejo Mundial de Lucha Libre) et le AAA (Triple A). Cette dernière est exclusivement mexicaine alors que l'autre accueille des lutteurs du Porto Rico, du Brésil et même du Japon, pays où de nombreux lutteurs mexicains vont s'entraîner et se sont distingués.