
Après ces courts extraits vidéos, je crois qu’il est temps pour nous de vous donner quelques éclaircissements sur les règles de la lucha libre. Comme pour le rugby : vous pouvez très bien regarder un match sans ne jamais rien connaître au règles, mais cela sera toujours un peu plus intéressant si vous les maîtriser un minimum. Non ?
Vous allez voir c’est assez simple, je me suis limité à l’essentiel, et pour l’instant ça ira..
1/ Un combat de lucha libre peut opposer deux luchadores ou bien des équipes de 2, 3, 4 ou 5 (en général, c’est encore plus rigolo s’ils sont nombreux !).
2/ Le principe de base est le suivant : il suffit d'immobiliser son adversaire pendant 3 secondes ou alors de le " mater " à tel point qu'il ne se rende.
3/ En principe, sur le ring tout est permis - sauf de donner des coups dans les valseuses - non mais !
4 / Un match se déroule en trois tombées (ou caidas en mexicain). Comme on l’a déjà dit, on peut gagner en réalisant une tombée soit en rivant les épaules de l'adversaire pendant environ 3 secondes au sol, soit par soumission.
À la différence du catch américain le lutteur se soumettant ne tape pas au sol mais agite la main ou se rend verbalement. Les disqualifications sont quasi inexistantes en lucha libre. Aussi, le décompte à l'extérieur est de 20 secondes au lieu des 10 habituelles.
Un point important à observer est la présence de 2 arbitres sur le ring. Certains arbitres sont connus pour avantager l'un ou l'autre camp, par exemple en feignant de ne pas voir des prises interdites ou en faisant un compte de 3 plus rapidement pour l'une des équipes. Les arbitres sont souvent eux-mêmes d'anciens lutteurs (comme Rafa El Maya, Tigre Hispano, Babe Richard pour la CMLL).
Lors d'un match de lucha libre par équipe, quitter le ring autorise un changement de partenaire. Cette règle est très importante dans le sens où elle permet des séquences très rapides et spectaculaires.
Aujourd'hui, la lutte est divisée en deux organisations : le CMLL (Consejo Mundial de Lucha Libre) et le AAA (Triple A). Cette dernière est exclusivement mexicaine alors que l'autre accueille des lutteurs du Porto Rico, du Brésil et même du Japon, pays où de nombreux lutteurs mexicains vont s'entraîner et se sont distingués.